Je remercie ici Stéphane Haïk. C'est un des journalistes qui collaborent à la rubrique Entreprise que je gère sur ZDNet.fr. On s'est connu (chabadabada) comme pigiste justement, oeuvrant en presse économique magazine. J'aime assez -il le sait- son approche touche-à-tout, lui qui est attiré par la musique, l'économie et désormais les NTIC.
Je le remercie, car il m'a proposé il y a peu une interview de Christian Blachas, que nous avons publiée. Nous avons en effet un petit espace sur la rubrique, où l'on fait remonter les usages informatiques des patrons et "people" : Schreiber, Julliard , etc. Blachas, j'avais rencontré le bonhomme il y a plus d'un an, au printemps 2005. Bref, juste avant d'entrer chez ZDNet. J'étais déjà blogueur à l'époque et ça l'intéressait ben. Mais comme nombre d'autres patrons de presse qui ont loupé un train, il n'y entendait rien, ou presque... Je vous dis pas le nombre de boss et de responsables, que j'ai rencontrés ainsi, en "entretien informel" ou pour des postes. Et qui avaient juste besoin de se mettre à niveau. Sur mon dos s'entend.
Je le vois encore donc, Blachas,
ray ban solaire homme, me dire "montrez moi". Puis d'aller m'asseoir à son bureau, pour lui afficher quelques blogs (dont les miens) et tenter de lui faire passer le message. Visiblement, il n'avait pas trop percuté,
prezzo occhiali ray ban, à voir sa moue dubitative. A voir aussi qu'il ne m'a jamais... recontacté depuis.
Je me revois lui glisser, par courtoisie, par réelle envie : "Vous savez,
acheter ray ban moins cher, pour nombre de journalistes comme moi, vous avez été un déclencheur d'envies, une source d'inspiration, etc, etc.". Il avait évacué, gêné, ces compliments. Son visage me disant presque par l'expression : "mouais, bon, c'est du passé tout ça, et ça m'fait une belle jambe". Et en effet, sans doute a t-il raison, lui qui maintenant se dit, à propos de Google, "impressionné par l'intelligence d'un tel outil, par ses performances inouïes". Et qui en remet une couche, sur l'air du nouveau né qui découvre le truc : "Je crois pouvoir dire que Google est en train de devenir, lentement mais sûrement, le "nouveau maître du monde"...".
Mais, détrompez-vous. Je n'en tire aucune forfanterie. Juste une mélancolie sur le temps qui passe. Qui fait de nous hier les héros de quelques inconnus admiratifs, et demain, invariablement, les ringards du grand nombre sur nos propres spécialités...
20.11.06 15:39
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