Il voulait mettre fin à la double vie de son amie
IL L'A TOUJOURS AIMéE.Il l'aime d'ailleurs encore et lui écrit chaque jour une lettre chargée de regrets. Un matinde septembre 2001, il l'a pourtant laissée pour morte dans son appartement de Montreuil (Seine-Saint-Denis).Il venait de la transpercer de six coups de couteau de cuisine. Evelyne Fay s'est sentie mourir.Elle a survécu par miracle. ? Je l'ai agressée, c'est s?r. Mais la motivation de ce geste, jene suis toujours pas capable de la donner. ?a m'a pris tout d'un coup. ? Claude Florentin Fort,qui compara?t pour tentative de meurtre, livre à la cour d'assises de Seine-Saint-Denis sonexplication, la seule plausible à ses yeux : ? C'est un acte de jalousie à l'état pur. Je venaisd'apprendre qu'elle revoyait un autre homme. J'ai eu un moment de folie. ?Cette thèse du crimepassionnel défendue par l'accusé laisse la cour dubitative. La présidente ne se prive pas derappeler à Claude Florentin Fort qu'il avait avancé un autre mobile lors de l'instruction :il avait raconté avoir découvert que son amie Evelyne, esthéticienne de profession, proposait,sous le pseudonyme de Christie, des massages érotiques dans un studio discret du XIXearrondissement de Paris. Il avait alors décidé d'éliminer cette Christie, avant de renoncerin extremis à achever son crime. Il avait expliqué avoir pris conscience au dernier moment qu'Evelynemourrait elle aussi s'il tuait Christie.? Néanmoins, vous n'avez pas appelé les secours. Vousavez laissé votre amie se vider de son sang ?, insiste Me Jean-Marc Florand, l'avocatde la victime. ? Il m'a regardée mourir,
buy tods, précise Evelyne Fay d'une voix frêle et douce. Il m'afrappée, puis j'ai senti le couteau s'enfoncer dans mon corps. Après, il a voulu m'étoufferavec un oreiller avant d'essayer de m'étrangler... ? A la barre, ce petit bout de femme fragile,aux longs cheveux ondulés tirés en queue-de-cheval, raconte pudiquement ses atroces souffrances.? Je ne devrais plus être là aujourd'hui. ?Des similitudes troublantes avec la mort de sa femmeClaudeFlorentin Fort écoute sans ciller le récit de sa victime. Cheveux grisonnants, lunettes en métaldoré, silhouette élancée,
tods loafers1oVHTods New Arrival« Il me traitait d,
tods gommino loafers, voix chaude,
tods bags6tPXtods bagstods winter gommini-tods shoe-tods bauletto-tods diaper ba, l'homme présente bien. Evelyne Fay, qui l'avait recueillisous son toit en décembre 1998 après le décès accidentel de sa compagne, Fran?oise, l'a d'ailleurstoujours trouvé très gentil et attentionné. ? Il m'avait fait pitié, souffle-t-elle. Je suistombée de haut. ? La famille de Fran?oise aussi. Car les enquêteurs n'ont pas tardé à découvrirque les circonstances de la mort de cette mère de famille, décédée après une chute dans lestoilettes, présentaient des similitudes avec la tentative de meurtre d'Evelyne. Une semaineavant sa mort, Fran?oise avait été prise de vertiges et d'une grande fatigue inexpliqués. CommeEvelyne. Claude Florentin Fort lui déposait chaque soir, sur la table de nuit, une bouteilled'eau et ses comprimés pour dormir. Comme pour Evelyne.? Après les obsèques, l'accusé s'estempressé de recouvrer l'assurance vie de la victime,
sac tods, d'un montant de 540 000 F à l'époque ?,témoigne à la barre une enquêtrice de police. Le jour même où il a tenté de tuer Evelyne Fay,Claude Florentin Fort a appelé la banque de son amie pour vendre environ 40 000 F d'actions.Uneinstruction est en cours au tribunal de grande instance de Versailles pour tenter d'éclaircirles circonstances de la mort de Fran?oise. La cour d'assises de Seine-Saint-Denis n'est passaisie de cette affaire, dans laquelle Claude Florentin Fort a été mis en examen, mais ellea jeté le trouble,
Tods New Arrival6mH6Tods New ArrivalManu Dibango p, hier,
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